À propos de moi
Mon parcours, en bref…
Je suis née en Suisse, dans une famille aimante, mais un peu dysfonctionnelle. Entre une mère impulsive (TDAH elle aussi) et un père handicapé par une sclérose en plaques, j’ai très vite appris à ne pas prendre trop de place. Enfant, j’étais “parfaite” : sage, discrète, brillante.
Mais à l’adolescence, les masques ont craqué. Je me suis effondrée. Trouble anxieux généralisé, TCA, TOC… J’ai collectionné les diagnostics sans jamais trouver de réponse satisfaisante. Rien ne me soulageait vraiment.
Pendant plus de quinze ans, j’ai enchaîné les thérapies : classiques, alternatives, ésotériques. Je me suis perdue dans la spiritualité. J’ai touché le fond à plusieurs reprises, mais gardais toujours en moi l’espoir de trouver ma voie de guérison.
L’hypnose, le yoga, les psychédéliques m’ont ouvert des portes. J’ai compris que je n’étais pas “cassée”. Mais malgré tout… j’étais bloquée. Je planifiais, je rêvais grand, mais je ne passais jamais à l’action. Je m’auto-sabotais en boucle. Et mon estime de moi était en miettes.



Le déclic.
En 2024, en écoutant un simple podcast, une question a tout fait basculer : et si j’avais un TDAH ?
J’ai entamé les démarches, et le diagnostic est tombé, clair, indiscutable. Un choc. Et une colère sourde. Comment est-ce possible qu’aucun professionnel n’ait mis ce mot-là sur mon fonctionnement en presque vingt ans de suivi ? Mon HPI et mes comorbidités avaient peut-être brouillé les pistes... On m’a collé des étiquettes, prescrit des antidépresseurs, proposé des protocoles… Pourtant, je n’étais pas malade. Juste câblée autrement.
C’est lorsque j’ai enfin accepté mon fonctionnement, que j’ai cessé de vouloir correspondre au moule, que les choses ont commencé à changer. En arrêtant de me battre contre moi-même, j’ai pu me reconnecter à qui je suis vraiment. Et, peu à peu, j’ai commencé à guérir. Pas en devenant “normale”, mais en devenant libre.
Et maintenant ?
Ayant un Master en psychologie clinique, je me suis formée à l’ACT, une approche centrée sur l’acceptation, l’engagement et le respect du rythme de chacun. Je me suis également spécialisée sur le TDAH adulte, en croisant les apports scientifiques, les outils thérapeutiques et ma propre expérience.
Aujourd’hui, j’ai choisi d’en faire ma mission : accompagner les femmes vivant avec un TDAH. Celles qui ont grandi en se sentant paumées, anormales, inefficaces. Celles qui ont passé leur vie à “faire des efforts”, sans comprendre pourquoi rien ne tenait. Parce qu’on est nombreuses. Et qu’on mérite mieux que l’épuisement, la honte et la culpabilité !



